Négociation tendue

-Tu veux que je te le dise.

Goku retourna sur le bord de la fenêtre, il abordait une expression d'un rare sérieux.

- Tenter, encore et encore de le faire réagir. Même si je dois en crever sous ses coups-
Parce qu'avant tout, Legolas est un ami. Un ami précieux.

- Pense-tu sincèrement que ta mort l’aidera ? Je pense le contraire. En partant avec une tel mentalité, tu ne va pas aider Legolas à se reprendre mais tu va juste aider Eru à gagner un peu plus de terrain sur ton ami.

Mitsunari s’aida du mur pour se relever, fixant le jeune garçon.

- Si tu veux vraiment l’aider, prend ton mal en patience. Je comprends que ce ne soit pas chose facile, mais ne donne pas à Eru le plaisir d’avoir un peu plus l’avantage sur Legolas en agissant ainsi.

- Qui devrai avoir avantage sur qui ?

Eru était adossé à l’encadrement de la porte.

- Tiens, Goku. Toujours vivant.

Il croisa les bras.

- j’imagine que tu es encore plus fou que le propriétaire de ce mouchoir.

Il jeta le fameux mouchoir sur le sol.

Mitsunari ne pu que soupirer en entendant à nouveau la voix d’Eru.

- Tiens donc... quelle visite surprise...

Se tournant vers se dernier, il s’avança de quelque pas pour qu’il n’ait pas à s’approcher du jeune garçon.

- Et toi, toujours aussi pot de col quand on te dit qu’on aimerait un peu de tranquillité.

Restant de marbre, il vint croiser les bras, soupirant en voyant que l’idée de son ami n’avait pas mit long à être dévoilée, chose qui ne le surprit pas vraiment.

- Tu devrais pourtant savoir que le seul fou présent ici n’est autre que toi. Quoi qu'il en soit, allons à l'essentiel. Qu'est-ce que tu viens encore annoncer cette fois?

Goku invoqua son bâton à l'entente de la voix d'Eru.

- Legolas...

Il regarda le mouchoirs encore au sol. Restant sur ses gardes, il alla le ramasser.

- T'en as pas assez de tout ce carnage ?! Tout ceux qui te sont cher vont périr, tu dois te ressaisir et pas le laisser agir comme il le veux.

Eru se mit à rire.

- Toujours sur la défensive à ce que je vois, Stratège.

Voyant Goku agir, Eru eut un petit sourire en coin, s'abaissant vers Goku.

- C'est mignon ce que tu dis tu sais, mais vois-tu. Tu t'adresse à la mauvaise personne. Il aurait sans doute réagit, mais tu vois, il n'est pas là.

Il se redressa.

- Et se sera votre erreur, vous m'enlever ma dernière entrave, c'est très sympa de votre part. Je n'ai même pas eut besoin de lever le petit doigt.

Mitsunari se contenta d’hausser un sourcil devant le rire d’Eru, haussant légèrement les épaules.

- Je ne vois absolument pas de quoi tu parle.

Néanmoins, il reprit bien vite son sérieux quand il le vit s’avancer vers Goku, affichant par la suite un léger sourire en coin.

- Ah tiens ? Bonne nouvelle alors. Cela prouve qu’au moins un plan aura fonctionné et pas un des miens, pour changer.

Portant une main à sa taille, il vint attraper son éventail, faisant claquer se dernier entre ses mains.

- Goku, tu es libre d’agir à ta guise. Celui que tu as en face de toi n’a de Legolas que l’apparence. L’esprit de ton ami est ailleurs... Et puisqu’il ne reste que toi, Eru, c’est parfais. J’ai toujours eut envie d’effacer le sourire prétentieux du visage de ses orgueilleuse divinité qui pense se croire tout permis.

- Vous en voulez une deuxième de bonne nouvelle.

Eru se redressa, se mettant à sa place sur le pas de la porte.

- Vous êtes exactement là où je voulais que vous soyez. Dans cette maison...enfin prison.

Il eut un sourire sever.

- Toi qui ne voulais pas de ta première demeure, tu détestera celle-ci. Vous vous trouvez dans la prison de Yavanna !

Eru claqua des doigts. Un pentacle s'illumina sous la demeure scellant chacune des issues. La maison entière se retrouva prise dans un arbre géant d'ambre rouge.

Goku prit son bâton en main. Mais quelque chose le dérangeait.

- S'il est tranquille, alors...

Tandis qu'il avait porter sa main à sa tiare pour l'enlever, il fut pris de cours devant le sale tour qu'Eru leur avait tendu.

- Chier merde ! Il a tout prévu depuis le début !

Mitsunari était sur le point de répliquer quand la vue de l’ambre rouge eut un étrange déclique chez lui, le faisant plutôt reculer.

- Non... Pas encore...

Perdant un peu la notion de ce qui l’entourait, il restait tête baissée, secouant légèrement celle-ci de façon frénétique, comme pour se convaincre de quelque chose.

- Pas une seconde fois... ce n’est qu’un cauchemar... il faut se reprendre...