Nouveau départ

Eliwood retourna dans sa chambre, vers Lyndis et Wolt.

- Tu sais pourquoi notre fils a voulut détruire l'épée des sceaux ? Alors va s'y parle, on t'écoute. Et tu as intérêt à nous dire la vérité.

Lyn était sur le point d’insister pour avoir plus d’information quand elle vit son époux arrivé en furie dans la chambre, questionnant à son tour la raison pour laquelle Roy avait voulu détruit l’épée des sceaux.

- Pardon ?! Roy a essayé de faire quoi ?!

Portant une main à son front, elle préféra se lever quelque instant, s’avançant vers la fenêtre.

- Mais qu’est-ce qui lui a pris tout à coup... Il est totalement inconscient de ses actes ou quoi...

Reverie s’arrêta à son tour, prenant place non loin de Roy.

- Ne te fait pas de souci pour cela, ce n’est qu’une légère brûlure. Cela disparaîtra avec le temps.

Voyant qu’il observait son père repartir dans la taverne, la jeune fille vint se rapprocher d’avantage de Roy, le serrant dans ses bras.

- Mon amour, qu’est-ce qui te tracasse à ce point ? Je n’aime pas te voir ainsi... Est-ce qu’il y a quelque chose que je puisse faire pour alléger ta peine ?

Eikichi resserra son étreinte sur Emyline, gardant la tête baissée.

"Je ne sais pas ce qui s’est passé entre les deux, mais pour qu’elle décide ainsi une nouvelle fois de partir sans autre, cela ne doit pas être rien. Nous devons la retrouver au plus vite...J’ai peur qu’il ne lui arrive d’autre malheur en la sachant seul dehors."

Elle déposa un tendre baiser sur les lèvres de son époux.

- Je vais veiller sur notre prince.

Elle l'embrassa.

- Fais attention, et ne la force pas à revenir si elle ne le veut pas.

Invité

Wolt réagit au quart de tour lorsqu'Eliwood lui hurla dessus.

- Ne vous acharnez pas sur moi, j'ai rien fait moi. Oui, je sais pourquoi Roy agit de cette manière et non je ne dirais rien, vous aurez beau faire tout ce que vous voulez je ne le trahirai pas !

- Je me suis fait une promesse, avant que la guerre n'éclate au royaume. Je me suis promis que le jour où j'aurai ma propre famille, une fiancée et un enfant, je déposerai les armes pour ne plus jamais les reprendre. Personne mise à part Wolt n'était au courant de cette promesse.

Il baissa la tête.

- Le bonheur de ma famille c'est tout ce qui m'importe à présent, je n'ai jamais aimé la violence et c'est encore moins maintenant que je l'aimerai. Je suis père d'une petite fille et mon devoir c'est d'être là pour elle.

Devant l'entêtement de Wolt, Eliwood laissa libre court à sa colère.

- Tu vas me répondre !!!

Il attrapa le jeune homme et le jeta du lit, son cri réveilla la petite Nora qui se mit aussitôt à pleurer.

Lyn porta une main à son front, hochant la tête en écoutant à la fois le jeune Wolt et son époux commencer à se gueuler mutuellement dessus.

- Arrêtez tous les deux ! Crier de la sorte n’arrangera pas les choses. Faite preuve d’un peu plus de diplomatie...

Lâchant un soupire, elle vint prendre la petite Nora dans ses bras, essayant de la calmer, celle-ci s’était réveillée en sursaute suite au cri de son époux.

- Chut... chut... Tout va bien mon petit ange, pas besoin de pleurer, tout va bien... calme toi...

Berçant la petite dans ses bras, elle semblait partir sur la bonne voie pour calmer les pleure de l’enfant. Une fois la petite calmée, elle reporta son regard sur les deux hommes.

- Sérieusement, Eliwood... depuis quand tu cèdes ainsi à la colère ? Laisse se pauvre Wolt... tu vois bien que sa fidélité envers notre fils est sans faille et le menacer ainsi n’arrangera pas les choses. Nous en discuterons en temps voulu avec Roy mais pour le moment, essaye de reprendre ton calme.

Reverie baissa la tête en écoutant l’histoire de Roy, à propos de cette promesse que seul son meilleur ami connaissant.

- Mais tu es encore jeune. Bon nombre d’épreuve vont encore te tomber dessus, sans parler de ce garçon qui se disait être ton frère... si tu renonce maintenant à garder son épée en main, comment te défendra tu s’il venait à t’attaquer ?

Restant ainsi serrant son petit prince dans ses bras, elle posa sa tête sur son épaule.

- Je ne peux qu’approuver ton noble choix de ne pas aimer la violence. Si c’est ton choix, je le respecte et je n’y trouverais rien à redire. Du moment que tu te sens heureux, c’est ce qui compte pour moi.

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