Contamination

Den eu malgré lui un petit rire amusé par la réaction d’Aki.

- Désolé, vieux réflexe mais ne t’en fait pas, je ne risquais pas de te blesser.

Laissant Ren se rhabiller, il vint attraper sa veste qu’elle lui tendait pour se rhabiller complètement.

- Pas de risque que je tombe malade, mais pour pas choquer Touka, j’dis pas non.

Ecoutant par la suite les explications d’Aki quant au cas du petit dragonnet, il se fit pensif après avoir humé l’odeur qui se dégageait du linge, croisant les bras.

- Il n’y a pas que l’odeur du sang la dedans, il y a quelque chose d’autre et j’ai bien peur que Ren est raison...

- A vrai dire, je pense plus qu'il est à moitié conscient. Il réagit un peu quand on lui parle, mais il ne fait aucun bruit.

Il se rassit, découvrant doucement le petit, toujours en boule.

- Même le bol d'eau il ne l'a pas touché.

Il plia le linge qui servait de couverture au petit, laissant la tête d'Ahkrin hors du linge.

-A mon avis, il a dû être empoissonné de façon à ce que ça l'affecte doucement. Et je doute fortement que ce soit ma soeur qui lui ai fait du mal.

Ren s'approcha du petit lui caressant la tête. Sentant sans mal la fièvre.

- Touka est incapable d'une chose pareille.

Elle prit doucement le petit dans ses bras. Avant de prendre place sur une des chaises, d'une main, elle prit le bol, faisant doucement boire le petit.

- Il est encore trop jeune pour se nourrir tout seul.

- Il doit certainement être bien trop affaiblit pour pouvoir dire ou faire quoi que se soit.

Soupirant, Den finit par hocher la tête.

- Si au moins on pouvait savoir d’où cela viens ou depuis quand est-ce qu’il est comme ça... Et il est clair que cela n’est absolument pas l’œuvre de Touka. Elle semble bien trop l’apprécier pour oser faire une chose pareil, principalement si elle semble avoir le béguin pour Vokun qui lui, a pour habitude de réagir au quart de tour quand on fait du mal à un quelconque dragon.

Il vint se frotter le front, réfléchissant à comment trouver une solution.

Aki se balança sur sa chaise, réfléchissant.

- Mais j'y pense, lorsque nous étions tous dehors, Touka avait parler que le petit avait été abandonné par sa mère non ?

Il se remit comme il le fallait.

- Peut-être que c'est la vrai mère du petit qui lui a fait ça.

- Faut déjà essayer de faire baisser la fièvre et qu'il reprenne au moins un peu de force.

Elle retira la marmite du feu, mettant une petite part dans un bol, elle se débrouilla pour que ce soit facile pour le petit d'y avaler.

- Faudra qu'on se débrouille, il est pas transportable, même dans son panier.

- Oui en effet, Touka avait bien dit que le petit avait été abandonné par sa mère.

Hochant la tête de façon négative, Den ne semblait pas être des plus emballé par l’idée.

- Le souci c’est qu’on perdrait énormément de temps à partir à sa recherche, hors le petit ne semble pas avoir tout son temps non plus.

Réfléchissant, il vint se rapprocher d’Aki.

- Pour l’heure, il faut continuer d’essayer de faire au mieux pour le rafraichir et lui faire baisser sa fièvre. Aki, tu veux bien me passer le petit linge de tout à l’heure ? Je vais voir si j’arrive à trouver un remède à partir de ce qu’il y a là-dessus.

- Arrête de penser à maman.

Il pointa du doigt le linge en question.

- Il est à côté de toi.

Il eut un sourire au coin.

- Vais le monter dans la chambre, qu'il soit au calme, promis vous tiens au courant si son état s'améliore ou s'aggrave.

Ren remit le petit dans le panier, s'assurant qu'il n'attrape pas un mauvais coup de froid.

- Met lui un petit sac de glaçon sur le front, ça lui fera du bien.

Elle donna doucement le panier à Aki.

- Tiens nous au courant d'accord.

- Crétin finit... je te parlais du cas du petit pas de t'as mère... t'es pourtant sensé savoir que les poisons n'ont pas de secret pour moi.

Soupirant, il se contenta d'hocher la tête.

- Et puis plus la peine de te faire des idées, t'as petite irruption de tout a l'heure m'as fait passer l'envie de m'amuser.

Sur ses mots, il s'en retourna chercher ses affaires, se mettant à la recherche d'un remède pour le petit, sans attendre l'avis de qui que se soit.

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