Solitude malheureuse

Malgré l’ironie de la situation, Den eu tout de même un léger rire.

- Il avait vraiment tout prévu jusque dans les moindres détails... Sacré canaille celui la...

Néanmoins, il ne força pas d’avantage pour se relever, jugeant qu’il n’en avait de toute façon plus la force.

- Désolé d’avoir eu à t’imposer une épreuve si douloureuse... SI j’avais pu... je m’en serais passé bien volontiers...

Dans un soupire, il finit par s’allonger de tout son long sur le sol, fixant le ciel un sourire en coin de lèvres.

- Allons, allons... ne revenons pas la dessus tu veux bien ? Ce qui est fait est fait. Pas la peine de revenir 107 ans dessus, ce n’est qu’une page de plus à tourner dans un livre, avant d’entamer un nouveau chapitre...

- Qu'est-ce qu'on va faire sans toi...

Accablée par son chagrin, elle n'entendit même pas Arfen arriver discrètement derrière-elle, et lui planter une aiguille dans le cou.

- Je ne fais que passé, j'imagine que vous en avez besoin tout les deux.

Aussitôt qu'il était venu, Arfen retourna à ses occupations. Ren eut l'impression de s'endormir, directement après cela, elle se réveilla mais au-dessus de son corps, mais elle ne réalisé pas tout de suite ce que son ami avait fait.

- Et Touka dans tout ça...comment elle va réagir.

- Rassure toi... rien n’a été laissé au hasard.

A demi conscient, Den n’était pas vraiment certain de comprendre se que semblait préparer Arfen qui disparu aussi rapidement qu’il était venu.

Reportant son regard sur Ren, il eu un sourire en coin, tout en hochant légèrement la tête.

- Il est vrai que Touka risque de ne pas apprécier tout de suite la nouvelle, mais ce n’est que temporaire. J’ai promis que je ne partirais pas et je ne compte pas faillir à cette promesse... Je dois simplement, me dormir quelque temps, rien de plus.

Ren releva un peu la tête, réalisant seulement maintenant qu'Arfen avait détacher son esprit de son corps, comment ? cela elle l'ignorait.

Se laissant aller à sa peine, elle n'hésita pas à se blottir dans les bras de son époux.

- Chaque jour ne sera que torture sans toi, mais je efforcerai d'être forte, et de t'attendre le temps qu'il faudra...

Elle resserra son étreinte.

- Je t'aime, je ne pourrais jamais me passé de toi, jamais.

Légèrement surprit, Den finit par refermer ses bras sur Ren, comme s’il voulait lui offrir une étreinte rassurante.

- Tu sais... Je ne serais jamais bien loin... Je risque même d’être bien plus près de toi que tu ne le pense...

Fermant les yeux, il garda son sourire en coin, restant serein.

- Je n’ai jamais douté de toi, pas une seule fois dans toute mon existence et je t’aime plus que tout.

Ren releva la tête, toujours en larme, mais elle vint tout de même l'embrasser.

- On t'attendra. Je resterai ici...à t'attendre.

Elle sourit un peu.

- Reviens nous vite d'accord ? Et en forme.

Elle posa sa tâte sous le menton de son époux, ne voulant qu'une chose que le temps s'arrête.

- Je te le promet, on t'attendra.

Bien que faiblement, il dépondit tout de même au baiser de son aimé, lui souriant.

- Tu es libre d’aller comme le vent... Ou que tu sois, je te retrouverais toujours... car nous sommes lier.

Levant sa main, il vint lentement la poser sur la joue de Ren.

- Tout ne dépend pas que de moi. Shadow aussi à son rôle à jouer... mais je pense que...

Alors qu’il voulait finit sa phrase, il devint de plus en plus transparent, finissant par disparaitre dans une nuée de petit étoile blanche, celle-ci venant se rassembler entre les mains de l’enfant, formant un petit cristal pas plus grand que la paume de la main de l’enfant.

Seul la chevalière qui faisait office de scellé restait à terre, là où Den se trouvais peu avant.

- ...

Ren retourna dans son corps, restant à genou devant la chevalière. Finissant en sanglot une nouvelle fois.

Relevant la tête, elle sorti son mouchoir qu'elle avait broder il y a peut, elle ramassa la chevalière et l'attacha au tissus.

- On t'attendra... repose toi, petit prince.

Elle se leva essuyant ses larmes, essayant de rester forte malgré le circonstance. Elle tendit la main à son fils.

- ça te tente qu'on aille pêcher le repas de ce soir tout les deux ? Chibi-Den ?

L’enfant ne disait rien, se contentant d’observer la scène d’un regard étrange, partager entre bien des sensations mais qu’il ne savait décrire.

Reportant son regard sur sa mère, il finit par pencher la tête sur le coté, l’observant ramasser la chevalière ainsi que l’attacher à un morceau de tissu, comme si elle ne voulait pas la perdre.

- Oto-san et aniki reviendrons bientôt, nan ??

Venant tiré sur la manche de la tenue de sa mère, cette phrase avant été lancée d’un ton innocent.

Lui laissant tout de même le temps de se relever, il fut intrigué par sa soudaine demande.

- Chibi-Den ??

Réfléchissant un instant, il finit par lui sourire tout en hochant la tête, signe qu’il était d’accord avec l’idée proposé.

Ren s'abaissa vers le petit posant sa main sur sa tête.

- Oui, il reviendra, il a besoin de se reposer.

Elle sourit.

- Bah oui, Chibi-Den.

Elle tendit la main.

- Aller viens, on y va.

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