Solitude malheureuse

Haussant un sourcil à la venir d’Oropher, Ninian ne pu empêcher un léger rire d’avoir vu son aimé sursauter.

- Leggy, voyons... Il te faudra faire plus attention. Il va te falloir un peu d’entrainement pour pouvoir distinguer tes amis de tes ennemis sinon je crains que nous n’ayons quelque souci à l’ avenir.

Néanmoins, elle finit par porter ses mains à sa taille comme si elle venait gronde un enfant, finissant par donner une toute petite tape sur le haut de la tête de son aimé.

- Il n’y a pas de mais qui compte Legolas ! Tu n’as rien à prouver à personne et tu te dois encore moins de mettre t’as santé en péril sachant que tu es père de famille et que t’as fille t’attends toujours quelque parts dans la région.

Legolas baissa la tête.

- Je ne parle pas de mes proches, mais du peuple.

Il s'assit dans l'herbe.

- J'ignorais l'existence de ma fille jusqu'à ce qu'elle se pointe sous mon nez. Quant au peuple...ils ont raison de m'en vouloir.

- Mais qu'est-ce qui s'est passé ?

Legolas ne répondit pas, Oropher regarda Ninian.

- Vous le savez, ce qui s'est passé ?

- J'ai fait le crétin et c'est le peuple qui en a fait les frais.

Oropher soupira.

- Relève toi Legolas et conduit toi comme un homme, on dirait un vrai gamin à qui on a confisquer son jouet. On va t'entrainer, et ta compagne nous aidera.

Il releva à nouveau la tête.

- Vous êtes partante de lui donner un petit coup de main ?

Ninian finit par croisant les bras, tout en fixant son aimé.

- Que se soit tes proches ou ton peuple tu en fait toujours toute une histoire. Rappel moi juste ce qui a été dit avant notre départ de Mirkwood tout à l’heure ? Ils préféraient reprendre l’autre malotru que de te garder toi et tu les a clairement envoyer balader parce qu’ils se moquaient ouvertement de toi. Tu ne va pas ENCORE nous refaire une crise pour une décision que tu avais toi-même prise ?!

Elle finit par hocher la tête n’était pas plus d’accord que cela.

- Qu’est-ce que je devrais dire ? J’ai aussi un même nombre de responsabilité, surtout maintenant que ma sœur n’est moi mais que moi je suis de retour, pourtant, je reste là plutôt que de m’occuper de mon peuple ou d’encore à partir à la recherche de mes fils dont je sais que l’un cours un grave danger. Et pour comblé le toute, il n’y a que maintenant que je comprends tout cela car il n’y a que maintenant que ma mémoire est revenue... j’aurais mille raison de culpabilisé pourtant, cela n’aide et n’avance à rien.

Soupirant, elle finit par replacer derrière son oreille, l’un de ses longues mèches de cheveux, portant son regard sur Oropher.

- Je crois que je viens de vous résumer la situation en version rapide.

Oropher se fit craquer les "os".

- Tu me permets ?

Il s'approcha de son fils, usant de son propre don pour lui asséné une bonne claque derrière la tête.

- Maintenant ça suffit Legolas. Vivre dans le passé n'amène rien de bon. Maintenant lève-toi et conduit-toi comme une chef de famille ! C'est pour cela que le peuple te rejette parce qu'ils ne savent plus sur quel pied danser à force de changer d'avis comme de chemise. Alors ut va me faire le plaisir de te lever et d'arrêter tes bêtises !

Après cela Oropher croisa les bras, redevenant un peu plus calme.

- C'est pour ton bien qu'on te dis tout ça. Tu dois aller de l'avant.

- Je sais, vous voulez bien m'aider à changer ?

Ninian ne dit rien, laissant faire Oropher à ses bonnes volontés, laissant se dernier venir sermonner son aimé à sa juste valeur, étant elle-même fatiguée de devoir assurer se rôle.

- A trop vouloir en faire, on ne crée que l’effet inverse...

Déviant son regard, elle vint fixer le ciel, légèrement craintive pour la suite des événements, espérant sincèrement que cette étrange vision qu’elle avait eu ne se produirait que dans ses songe et jamais en réalité.

Oropher réfléchit quelque instant.

- déjà, je vais t'imposer quelque chose.

Il posa sa main sur le torse de son fils, ce dernier en tomba à genou directement après.

- Ainsi, tu ne fera plus de bétise avec ton don.

- Qu'avez-vous fait père ?

- Je t'ai limité. A chaque fois que tu iras trop loin, tu finira ainsi. Maintenant que ce danger potentiel est écarté. Détache ton esprit de ton corps, montre moi ce que tu sais faire au combat dans un combat singulier.

Legolas se tourna vers Ninian.

- Je peux te confier mon corps ?

Ninian était perdu dans ses pensées fixant le ciel d’un regard absent, sursautant presque quand elle revint à elle étant interpelée par son aimé.

- Désolé, j’avais mes pensées tournées ailleurs. Il n’y a pas de souci. De toute façon ici, nous ne risquons rien pour le moment.

Elle finit par s’assoir sur une petite buche non loin d’eux, faisant signe à son aimé de venir se posé non loin.

Legolas s'assit à côté de Ninian avant de détacher son esprit. Legolas entama son duel avec son père, mettant en pratique tout ce qu'il avait pu apprendre ces derniers siècles.

- Tu te débrouille très bien...mais.

Après quelque minutes seulement, Oropher parvint à trouver la faille et à mettre Legolas à terre plaçant la lame sous la gorge.

- Tu n'es pas sans faille. Observe mieux ton adversaire, même principe que l'archerie, trouve la faille. Le point fort d'un adversaire peut aussi être son point faible.

- Oui, père.

Oropher releva son fils.

- Allez, recommençons, et ne retiens pas tes coups cette fois, on ne peux pas se blesser sous cette forme.

Den finit par revenir là où il avait envoyé Legolas, à savoir dans la maison d’Arfen, pour qu’il y apprenne se dont Oropher voulait lui dire. Arrivé non loin de la maison, il finit par s’adosser contre le tronc d’un arbre présent non loin de lui, essayant de se reprendre, sentant comme une violente douleur lui irradiait tout le torse, comme s’il s’était fait empaler par la lame d’une épée.

- J’ai comme un mauvais pressentiment...

Soupirant un grand coup, il se redressa, quittant l’appui de son arbre pour reprendre sa marche.

Dans la maison, emmitouflé sous la couverture, le petit ouvrit grand les yeux comme si quelque chose venait de le réveiller. Du haut de ses deux ans actuel, il se redressa tout en poussant la couverture, regardant tout autour de lui avant de poser son regard sur la jeune femme qui semblait broder quelque chose assise sur une chaise, puis porta son regarde vers l’extérieur. Curieux.

- Non mais vais lui apprendre à me charcuter celui-là.

Ren repensait à ce que lui avait fait subir Legolas. Elle releva la tête entendant des bruits. Elle se leva mettant en suspend son brodage.

- Bonjour toi, bien dormi ?

Elle sourit, s'asseyant sur le bord du li, bien que les fils la tiraillaient un peu.

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