Visite d’une inconnue à gros siens

- Je pense que ça devrai aller...

Masamune se laissa guider avant d'essayer de prendre ses marques dans la chambre. Elle s'accorda une douche rapide avant de s'asseoir au bord de la fenêtre, le linge sur les épaules.

- Qu'est-ce que Lu-Xun pourrait bien pensé de tout cas... et mes ancêtres... ils vont tous se foutre de ma gueule...

S’assurant que tout était en ordre et qu’il ne risquait plus d’y avoir de client de dernière minutes, Eikichi vint fermer l’établissement, s’assurant de tout préparer en ordre pour le lendemain.

- Bon, sa devrai aller comme ça.

S’assurant que tout était bien fermé, il s’en retourna dans sa propre chambre afin d’annoncer son départ temporaire à son épouse, lui expliquant dans les grandes lignes qu’il allait juste accompagner quelqu’un pour plus de sécurité, mais que pour l’heure c’était repos bien mérité.

- Et moi qui pensais que les elfes étaient des sans coeur...

Masamune termina de se sécher, regardant son reflet dans un miroir.

- Qu'est-ce qui va m'attendre demain...

Aussitôt derrière Masamune, Kojuro s’empressa de faire taire la jeune femme d’une main sur sa bouche pour l’empêcher de crier, venant l’enlacer de son bras libre.

- Demain, je ne sais pas, mais se soir tu va être comblée.

Affichant un large sourire en coin, il avait profité que la fenêtre avait été laissé grande ouverte pour s’introduire dans la chambre, s’étant glissé derrière la jeune femme alors que celle-ci c’était perdu dans la contemplation de son reflet dans le miroir.

- Comme quoi, ça à du bon de ne plus avoir de reflet. Alors ? Contente de me revoir, mon trésor ? C’est que tu m’as manqué pendant ses trois jours... Je n’ai eu de cesse de penser à toi.

Commençant aussitôt à parcourir les formes généreuse de sa compagne, un détail l’intrigua cependant quand ça main se glissa jusqu’à son ventre, portant son regard sur celui-ci, sentant sous sa paume comme un arrondissement.

- Tiens ? Madame serait déjà enceinte ? Hé bien... Et moi qui pensais qu’il te faudrait au moins deux ou trois sessions de plus... Je ne te pensais pas aussi productrice. Il faut croire que ta demande va être réalisée plus tôt que prévue. Félicitation.

Masamune eut une sueur froide sentant le souffle de son vassal derrière elle. Elle ne pouvait pas parler, elle usa de son talon dans l'entre-jambe de Kojuro pour se dégager, mais se doutant bien qu'il allait se méfier d'un coup pareille, Masamune se débattit, donnant un coup dans le miroir pour le faire tomber en espérant que le bruit alerte quelqu'un.

- ça suffit Kojuro... t'as eut ce que tu voulais, laisse moi maintenant.

Voyant venir le petit manège de la jeune femme, Kojuro n’eut d’autre choix que de lâcher prise, venant tout de même rattraper le miroir afin d’éviter d’attirer l’attention sur eux.

- Allons ma princesse, ne soit pas aussi froide avec moi... Tu as pourtant tout autant que moi apprécier notre petit moment intime. Entre autre, je n’ai fais que répondre à ta demande, tu ne t’en souviens pas ? C’est pourtant toi qui me la ouvertement demander.

Observant ainsi sa borgne, il se contenta de garder une certaine distance, venant simplement s’installer sur le bord de la fenêtre.

- Un conseil par contre, si tu veux que je me tienne tranquille, il en va de même pour toi. Donc, pas de messe basse pour faire venir qui que se soit, ou je serais obligé de sévir et tu n’apprécierais pas que je soit méchant avec toi, n’est-ce pas ?

Masamune se laissa glisser contre le mur.

- T'es comme un père pour moi... pourquoi agir ainsi...

Elle se blottie contre elle-même. Haussant la voix malgré elle.

- Pourquoi tu agis comme ça ! Qui t'as fait du mal !

Masamune fini en sanglot.

- T'as jamais été comme ça...

Kojuro se fit un instant silencieux, suivant du regard la jeune femme, soupirant légèrement par la suite.

- Et pourquoi pas ? Tu dirais tout le temps que t’en avais marre que je te vouvoie et que je ne pense pas à moi et maintenant tu me le reproche ?

Néanmoins, il finit par froncer les sourcils, d’un coup étrangement mal à l’aise.

- Je... je ne sais pas... Je... Je l’ignore...

D’un coup surprit par les sanglots de la jeune femme, cette désagréable sensation ne ferait que le déranger d’avantage.

- Non, en effet... alors... pourquoi... pourquoi maintenant...

Portant une main à son front, il se secoua vivement la tête, posant un regard en coin vers Masamune.

- Non... ça n’aurais pas du se passer comme ça... je n’aurais jamais du...

Pestant intérieurement contre cette foutu désagréable sensation de malaise, il ne réfléchit pas plus long et sauta de la fenêtre où il s’était posé, pour disparaitre par la suite dans la forêt.

- Ko... JU...ro...

Masamune par ce laisser aller à sa peine, n’ayant que faire qu’on l’entende pleurer.

- Qu’Est ce qui c’est passé pour que tu change à ce point... qu’est-ce que je t’ai fais...

Restant recroquevillée sur elle même, Masamune ne remarqua même pas que le soleil était déjà en train de se lever.

Eikichi vint toquer à la porte de la chambre de Masamune, lui apportant un petit déjeuné.

- Masamune ? Es-tu déjà debout ??

Tendant l’oreille, il entendit la jeune femme en pleure. N’attendant plus, il vint ouvrir la porte, la trouvant recroquevillée sur elle-même dans un coin de la chambre.

- Qu’est-ce qui ce passe ? Quelque chose ne va pas ??

Déposant son plateau sur la petite table à disposition, il vint voir ce qui ce passait avec la jeune femme.

» "Visite" de courtoisie