Visite d’une inconnue à gros siens

- Je sais que je vais m'engrosser... mais j'ai peut être une idée en tête, faut que j'en parle avec Ninian avant, elle sait mieux que moi si ça duperai le peuple ou pas. Aucun ne s'est douté que c'était moi sous ses traits. Dans ma première fuite, j'ai essayer d'obtenir de l'aide, mais personne ne m'a reconnu.

Masamune éternua avant de resserrer sa tenue sur lui.

- - Lu-Xun est assez fragile dans son état de senti, mais je crains qu'il ne le prenne très mal, il doit sans doute jongler entre son travail et les soucis que Kojuro a dû laisser derrière lui...

Repensant à quelque chose, Masamune sorti un petit sac de ses affaires, dépliant sur la table les petites douceurs que son fils avait fait.

- C'est lui qui les fait, tu peux en gouter si tu veux.

- As-tu déjà une idée de comment lui faire part de ton idée ? Je ne pense pas qu'elle doit être convocable après une situation pareil.

Intrigué un instant Eikichi regarda autour de lui avant de récupérer une couverture qu'il déposa sur les genoux de la jeune femme.

- On va quand même faire en sorte que tu ne prenne pas froid. Le moment serait mal choisi.

Croisant les bras, il restait tout de même pensif.

- En effet, s'il est fragile de santé, toute cette agitation ne va pas lui faire du bien...

- Soit pas écrit ou... avant que je ne puisse plus me déplacer avec ce que je porte aller la voir en personne. Mais si je passe par l'écrit, j'ai aucun moyen de le lui faire parvenir.

Masamune eut une once d'inquiétude pour son fils.

- Je pense à lui tout les jours, mais il est entre de bonne main...avec des amis de confiance.

- Hum... est-ce bien prudent de voyager ? Tu a bien dis qu'il t'avais fallut trois jours pour arriver ici... de plus, avec ton vassal qui rôde, je serais plus tranquille si tu serait accompagné.

Eikichi eut malgré lui un léger sourire.

- Tu tiens vraiment beaucoup à ton fils. Ne laisse pas cette affaire vous séparer et fil le retrouver au plus vite. A deux, vous serez plus en sécurité que si tu restait seul.

- Je ne compte plus le nombre d'essai pour l'avoir mon hirondelle... Mais tu sais que tu te contre-dis ?

Masamune se gratta la tête.

- Tu me pousse à retrouver mon fils, mais tu me dis que ce n'est pas prudent de voyager seule.

Tournant la tête, elle bâilla.

- Je vais essayer de trouver un toit pour la nuit, au moins être au chaud.

Eikichi eut un petit rire amusé, haussant les épaules.

- Je me contredirai si je te disais de partir seul. Là, je te propose de ta compagne si tu veux.

Levant une main devant lui, il voulais dissuader la jeune femme de partir.

- Tu n'as pas de souci à te faire. Pour cette nuit, tu pourras dormir ici. On a des chambres à disposition et ce n'est pas négociable.

- D'accord, D'accord, mais prend au moins une pâtisserie de mon fils, au moins en guise d'échange.

Masamune s'étira.

- J'te dis pas à quel point c'est un calver pour le dos de supporter le poids de ses machins...

Eikichi acquiesça d'un signe de la tête, venant prendre l'une des pâtisseries.

- C'est entendu, on fait l'échange ainsi.

Il parti par la suite en fou rire, venant croiser les bras.

- Si tu capitule déjà maintenant, attend de voir d'ici quelque mois quand ton bonnet prendra encore une à deux taille de plus à cause du lait que tu fabriquera pour ton enfant.

- mais tu saura que c'est un bonne arme en cas de besoin.

Riant de bon coeur, Masamune fini par se lever.

- Tu fera la connaissance de mon fils ainsi. il est un peu maladroit dans ses mots, mais il n'est pas méchant pour autant.

Eikichi ne pu s’empêcher de pouffer de rire cette fois devant l’annonce de la jeune femme.

- Je n’en doute pas un seul instant.

Venant tout de même aider Masamune à se déplacer, malgré que son ventre n’en était pas au point de la gênée pour cela, il vint tout de même lui apporter un appui stable quand il était question de monter les marches.

- Les chambre son à l’étage donc, pas trop le choix que de prendre cette escalier.

Guidant ainsi la jeune femme jusqu’à sa chambre, il ouvrir la porte et l’aida en la posant sur le bord du lit.

- Voilà. S’il te faut quelque chose, n’hésite pas à le faire savoir. Je serais en bas en train de finir le service du soir. Repos-toi bien tout de même.

» "Visite" de courtoisie