De retour

Aki ne chercha même pas à éviter le coup du gamin.

-Il a fini sa crise le petit ?

Il épousseta sa tenue.

- Tâche de ne pas les laisser seules dans ce cas, je me ferai un plaisir de croquer leur joli petit cou.

Chibi se contenta d’un soupire mêler à un léger rictus quand il entendit Ren leurs demander de cesser leurs dispute.

- Tss... C’est bien parce que tu le demande...

Reprenant une posture plus droite, il ne quittait pas pour autant Aki du regard.

- Ren, il n’y a que les imbéciles qui remettraient en cause ton jugement. Ayant moi-même attendu des siècles pour pouvoir un jour espérer te retrouver, je sais bien mieux que quiconque ce que tu as enduré, sauf qu’évidement, un gamin tout juste sorti de ses couche culotte ne peu pas comprendre ce que tu as enduré et préfère te mettre toute la faute sur le dos plutôt que d’essayer de te comprendre.

Néanmoins, une lueur mauvaise passa dans son regard quand Aki vint le mettre en garde.

- Essai seulement gamin, et c’est ton sang qui servira à redécorer le lieu.

Sano soupira en voyant que la jeune fille semblait autant être sonné que légèrement blessée à la tête.

- Tu t’es pas loupée sur se coup-là. Reste sur tes gardes, on ne sait jamais ce qui peu nous tomber dessus.

Il fut cependant intrigué quand il vit la jeune fille faire appel à son arme, bien qu’elle lui fit faire changer de forme.

- Qu’est-ce que tu fais ?

Voyant qu’elle lui tendait sa lame qu’était devenu son bâton, il prit celle-ci, tournant son regard vers le diamant noir en écoutant Seika.

- S’il n’y a pas d’autre moyen, allons-y. Néanmoins, c’est quand même perturbant t’attaque ton propre reflet comme ça.

- Vas'y attaque moi que je reste pour toujours ainsi.

Seika se releva, elle avait une attitude bien plus agressive.

- Que c'est idiot de tomber dans un piège aussi simple.

Seika se jeta sur Sanosuke le jetant à terre avant de le ruer de coup. Le diamant noire montrait que la Seika d'avant essayait de se tirer de cette prison.

- Sano ! Tiens bon !

Elle lâcha un cris de douleur sentant le même courant électrique lui traverser le corps.

Ren n'ajouta rien. Ancrée dans sa peine.

- ...il a raison...c'est ma faute...

Elle essaya de sécher ses larmes mais rien à faire.

- Je vous ai abandonné, tout les trois...

Elle soupira.

Chibi finit par se retourner vers Ren, exaspérer par sa conduite.

- Bon sang Ren, tu va te reprendre ?! Depuis quand les paroles des autre t’affecte ainsi ? D’ordinaire tu n’as que faire de l’avis des autres alors pourquoi commence à les écouter surtout quand ils n’en valent pas la peine...

Soupirant, il finit par baisser la tête.

- C’est en agissant ainsi que tu nous abandonne... parce que tu t’abandonne toi-même à la raison faussée des autres...

Sano sur surprit d’un revirement soudain chez Seika, finissant malgré lui a terre, ne t’était pas attendu à ce que Seika l’attaque.

- Hey Ho ! Calme-toi !! QU’est-ce qui te prends d’un coup, t’as perdu les pédales ou quoi ?!

Se cachant derrière ses bras en guise de barrière contre les coups de Seika, il entendit la voix de celle-ci non pas au dessus de lui mais vers le diamant, ayant la surprise de voir une autre Seika.

- C’est quoi se délire ?!

Reportant tant son attention sur celle qui le frappait, il la repoussa en arrière en la frappant de son pied pour pouvoir se relever, fonçant vers le diamant noir quand il entendit la jeune fille hurler.

- Seika ! Tiens bon !!

- Non...touche pas le diamant où tu vas être prit au piège toi aussi.

Seika, dans le diamant, releva la tête.

- C'est un miroir...Il faut que tu trouve une faille...quelque chose qui puisse détruire ce diamant.

- Et te suicider par la suite, prisonnière à jamais, c'est MOI qui prendrai ta place.

La fausse Seika fit apparaitre son bâton, lui aussi noir et rouge.

- Alors mon mignon, prêt ?

Ren ne dit rien de plus. écartant les bras.

- Viens... Tes câlins m'ont manquer.

Elle releva la tête essuyant ses larmes, souriant un peu.

- Et, désolée du débordement.

Chibi soupira tout en déviant légèrement le regard, mais finit par avoir un léger sourire en coin quand il vit Ren sourire, même peu.

- C’est comme ça que je te préfère, souriante.

S’avançant vers Ren, il finit par se jeter dans ses bras, l’étreignant affectueusement.

- Désolé de n’être encore qu’un gosse. Je ne sais pas combien de temps encore je vais devoir rester sous cette apparence.

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