Dans la cave

Thranduil avait profité du départ de Niniel pour pouvoir aller se cacher dans la cave, c'était pas un endroit très sympathique. Il y avait au moins trois centimètres de poussière et une bonne centaine de toiles d’araignées abandonnées.

L'ancien roi s'aventura dans cette cave qui semblait bien vaste comparé à la superficie du bâtiment. Le long des mur, il y avait des chandeliers, il ne put s'empêcher d'avoir une petite pensée pour son fils qui s'en était prit un sur la tête alors qu'il l'avait lui-même fixé. Heureusement, la bougie du premier chandelier était encore allumé. Thranduil, le détacha du mur et au long de son exploration, il alluma tout les chandeliers qu'il trouvait.

Il y avait diverses choses entreposées dans cette cave, tonneau d'alcool, des réserves de nourritures séchées et tout une artillerie d'outils poisseux. Thranduil en prit un en main qu'il lâcha immédiatement, l'outil était poisseux de sang bruni par le temps. Il en était de même pour tout les autres outils entreposer dans cette partie de la cave. Frissonnant de dégoût, l'ancien roi ramassa l'objet et le reposa avant de recouvrir le plan de travail avec une vieille couverture mitée. Il ne se priva pas pour déplacer quelque tonneau pour se faire une sorte de mur afin que si quelqu'un devait venir dans cet endroit, il passerai inaperçu.

Finissant par enfin trouver le fond de la cave, il prit de sa couverture d'elfique qui lui servait de cape et l'étendit sur le sol. Thranduil n'osait même pas respirer trop fort pour éviter qu'un nuage de poussière ne se lève. Comme il le put et avec une vieux balai au poil presque unique, il donna un petit coup afin d'avoir un minimum de propreté, là où il passerai ses nuits dorénavant. Son travail plus ou moins terminé, il s'assit sur sa couverture et s'appuya le dos contre le mur de pierre froide.

* Comme il y a vingt ans.*

Il soupira, se demandant s'il avait bien fait de forcer un peu la main à son fils. Après tout, il avait disparu alors que le prince n'avait que trois ans. Il se demandait comment il allait s'en tirer avec leur peuple qui était pourtant bien loin d'avoir oublié ce qu'il avait fait lorsque Legolas était sur le trône. Mais son fils était grand maintenant et Thranduil avait confiance en lui, il était persuadé qu'il y arrivera tout seul et que le peuple suivra le prince au grand-coeur. Pas un roi du genre à se moquer de tout et à ne pas s'occuper des affaires de son peuple.

- Ataressë, ma douce et tendre épouse, s'il te plait, aide le un peu, il doit tellement souffrir de ma disparition. Je sais que c'est mal que j'ai fait, mais il doit se rendre compte de lui-même qu'il en a les capacité. Et il n'est pas tout seul, sa fille est avec lui pour le soutenir. Au moins, elle, elle est là pour lui, alors que moi je l'ai abandonné quand il n'était encore qu'un enfant à peine capable de marché. Je t'en prie ma chère Ataressë, soutient le.

Legolas avait prit les devant, guidant Ninian à la cave. Il fut surpris de la voir sans verrou. Par mesure de précaution, il porta sa main sur la garde de ses couteaux, il les sorti sans bruit, prêt à s'en servir. Il descendit les marches, des choses avaient bouger.

Il regarda les lieux, il y avait des torches allumée allant jusqu'au fond de la cave.

- C'est étrange, j'ai pas le souvenir que quelqu'un soit venu ici.

Il avança prudemment, s'assurant qu'il fasse bien barrière protectrice pour Ninian si jamais un danger ce présentait. Il lui fit signe de ne pas faire un bruit.

Il s'approcha un peu plus du fond, il voyait quelque chose sur une table, il s'en approcha. Il en découvrit des outils.

- Outils de torture de l'ancien patron des lieux...

Il frissonna n'osant même pas les toucher. Il s'avança d'avantage avant l'oeil attiré sur quelque chose. Il s'approcha un peu plus, découvrant son père allonger à même le sol.

- Parti pour en périple de fin de vie hein ?

Le regard du nouveau roi changea, sa joie fit place à la rage. Il prit en main ses couteaux.

- Tu t'es foutu de moi ! Tu as entrainer ma fille la dedans et tout ça pourquoi ?! Pour que je prenne ton foutu titre après avoir causer tant d'ennui à notre peuple !

Il pointa l'un de ses couteaux sous la gorge de Thranduil.

- Je ne sais pas ce qui me retient de te tuer !

Suivant Legolas, ils quittèrent l’estrade de la scène où il se trouvait, partant en direction de la taverne, prenant plus précisément le chemin de la cave, là où semblait apparemment être entreposé suffisamment de tissu pour confectionné deux tenu de mariage, apparemment prévu pour peu, ayant été demandé au nouveau roi par certain de ses amis.

Ainsi guidée par l’elfe, Ninian vint néanmoins se poser quelque question, voyant qu’il semblait surprit que la case en question n’était apparemment pas sous verrou comme elle aurait dû normalement l’être. Le voyant porter la main à ses armes, Ninian vint aussitôt rester légèrement en retrait, veillant à se faire des plus silencieuse possible, chose qu’étrangement, elle arrivait à merveille, la surprenant elle-même.

- Est-ce que tu penses que quelqu’un se serait introduit ici sans prévenir et sans permission ?

Laissant Legolas avancer avec prudence, Ninian scrutait le moindre fragment de lieu qu’elle était capable de discerner, quelque peu intimidée par l’atmosphère qui s’était créé d’un seul coup, craignant que tout ou rien puisse leur tomber dessus à la moindre seconde.

Les paroles qu’elle entendit résonnée, bien qu’émise par Legolas, ne la rassurait pas pour autant, n’ayant pas pour habitude d’apprécier entendre les mots « outils » et « torture » dans une même phrase... Laissant Legolas s’avancer d’avantage, elle sursauta presque en le voyant menacer quelque chose ou quelqu’un devant lui, l’ayant à peine entendu prononcer une nouvelle phrase.

- Legolas ? Qu’est-ce qui ce passe ? A qui parles-tu ?

Voyant qu’il menaçait un autre elfe, allongé à terre, Ninian s’avança vers eux avec la plus grande prudence, restant tout de même derrière Legolas, bien qu’elle gardait une petite distance entre eux.

- Qui est-ce ? Tu le connais ? Pourquoi es-tu autant en colère ? Calme toi mon amour... je n’aime pas te voir ainsi... Tu sais bien que la colère aveugle notre jugement.

Alors qu’elle senti comme un bruit de fracas résonner à l’étage, elle vint se blottir contre le dos de Legolas, ne sachant plus vraiment ou se placer dans cette affaire.

- Et moi qui commençais à avoir une once de pitié pour ton cas.

Il se releva époussetant la poussière de ses vêtements, il ne faisait même pas attention au couteau pointé sur lui. Il soupira regarda son fils dans les yeux.

- Mon très cher fils, vois le bon côté des choses, tu as finalement prit ce que tu refusais depuis toutes ses années. Mais visiblement tu as oublié une chose capitale.

Sans retenir sa force, il asséna un coup de genou sous le menton de son fils.

- Ne pointe jamais une lame contre un elfe.

Après cela, il lui balaya les jambes afin de le faire tomber.

Se laissant distraire par un bruit à l'étage, il se prit le coup de son père dans la mâchoire, un peu assommé, mais pas assez pour perdre son agilité, il sauta pour éviter le balayage de son père.

- Parce que j'avais le choix ?! Tu as simuler ta mort, je suis ton seul héritier. Après tout le mal au tu as causé à notre peuple, tu me force à prendre ta place en te faisant passé pour mort, profitant du jeune âge de Niniel. Tout ça pour que je répare les merdes que tu as causé à tout le monde !

Restant un court instant dans les airs, il asséna un bon coup de pied dans la tempe de son père.

- Si tu tiens tant que cela à mourir, ça peux s'arranger.

Le regard du jeune elfe vira au rouge tellement que la rage s'emparait de lui.

- Tu as disparu pendant plus de vingt ans humain, me laissant me démerder tout seul après que j'avais à peine l'âge de ma propre fille, j'ai fait tout ce que je pouvais pour tenir les reines en oubliant complètement mon jeune âge et mes envies personnels. J'ai même été jusqu'à sacrifié mon enfance pour que les plus jeune puisse vivre la leur dignement.

Laissant libre court à sa colère, il frappa son père ne lésinant nulement sur la force employée.

Ninian se recula vivement quand elle s’aperçu que la situation était gentiment en train de dégénérer entre les deux elfes. Prise entre deux feux, elle ne savait quoi faire pour arrêter cette querelle entre père et fils, trouvant qu’il n’y avait rien de plus triste que de voir ainsi une famille s’entre-déchirer, ayant soudainement comme un flash-back du passé, ayant l’impression d’avoir déjà vécu pareil scène.

- Arrêtez tous les deux ! Cette guerre entre vous n’arrangera absolument rien au problème ! Pourquoi est-ce que vous ne pouvez pas tout simplement essayer de vous expliquer par un acte de paroles au lieu d’en venir aussitôt aux poings ?!

Bien qu'à terre, Thranduil ferma le poing sur de la poussière, il regarda son fils.

- Reproche moi tout ce que tu veux, fils. Mais n'oublie jamais tout ce que je t'ai appris. Notamment à te battre et à te méfier de ces êtres inférieur même ceux qui font parti de notre peuple. Entre toi bien ça dans le crâne, personne n'est ton ami dans ce monde. Un jour ou l'autre ils te trahiront lorsqu'ils seront qui tu es vraiment. Oh mais suis-je bête tu as déjà vécu cela il y a peu de temps non ?

Il se redressa, il asséna un coup à son fils et s'empara de l'un de ses couteaux. Direct après, il lui jeta la poussière dans les yeux avant d'aller lui entailler méchamment les dessous des genoux en le poussant violemment à l'avant lui faisant manger la poussière.

- Je t'ai toujours battu, entre toi bien ça dans la tête tu ne peux pas m'atteindre parce que tu es ton sentimental.

Il l'attrapa par la tresse noire et le força à relever la tête.

- Et si tu montrait à cette demoiselle ce que tu es vraiment ? Ou faut-il que je te force un peu ?

Alors qu'il allait retrouver la raison, Thranduil le frappa, s'arrangeant pour lui prendre l'un de ses couteaux. Il lui balança à la tête comme quoi, c'était lui qui lui avait tout apprit et que personne n'était ses amis.

- Je n'ai que faire de tes conseils, j'en ai jamais eut besoin, j'ai appris pas mal de toi c'est certains, mais tout cela pourquoi ? Pour que tu te tire sans raison ? Tu me dis de me méfier de ceux qui m’entoure, mais je te rappellerai que j'ai été marié à la reine des dragons, que la plus part de mes amis son de la même race voir même d'autre, et tu ose me dire que je devrai me méfier d'eux ?! C'est de toi que je devrai me méfier tu as été le premier à m'humilier publiquement à ce que je sache. Si Link n'était pas venu, tu m'aurais regarder brûler vif !

Directement après, son père lui jeta de la poussière dans les yeux, Legolas se laissa surprendre recula essayant de se retirer la poussière qui s'était bien installé dans son regard. Directement après, il senti une vive douleur dans les jambes, il n'y voyait pas grand chose, mais il comprit rapidement que c'était son père qui avait retourner ses couteau contre lui. Finissant à terre. Tout de suite après, il lui releva la tête en tirant sur sa natte noire, lui ordonnant presque de lui montrer qui il était vraiment.

- Trop de sang on déjà couler à cause de ce fichu truc, bien que je m'en soit débarrassé, il est toujours en moi. Prêt à se réveiller quand il le faut. Soit en sûr, père, je ne te ferai pas le plaisir de te le montrer, tu as été le premier à vouloir me tuer lorsque tu l'as sut !

Ninian avait du mal à croire ce qu’elle voyait, mais cela ne lui donnait que d’autant plus de raison de croire les paroles de Legolas quand il lui avait dit que son propre père n’avait jamais vraiment porter d’intérêt à son propre peuple.

- Pourquoi faut-il toujours se méfier de tout et de tous ?! Il existe toujours des personnes vers qui on peut se tourner et en guise on peut avoir confiance ! La méfiance constante n’est pas une chose qui peut nous venir en aide !!

Voyant le traitement que le père de Legolas lui réservait, Ninian n’en était que plus inquiète pour la santé de l’elfe.

- Arrêtez ! C’est tout de même votre fils !! Pourquoi vous en prendre à lui de la sorte ?! Je me fiche de savoir s’il y a encore des vérités cachée, ce qui m’importe c’est que vous cessiez de vous entre-tuer de la sorte !!!

- Je t'ai toujours dit qu'il fallait se méfier de tout le monde. Tu n'as connu que misère avec toute ses conquêtes. Tu n'es qu'un idiot.

Il fracassa le crane de son fils contre le sol.

- Tu veux pas montrer qui tu es vraiment, bien, je vais t'y forcer !

Il se saisit du couteau et prit la natte de son fils dans son autre main. D'un geste il la trancha. Après cela, il se tourna vers la jeune fille.

- Vois qui il est vraiment !

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