Visite d’une inconnue à gros siens

- Lu-Xun a été tué lorsqu'il n'avait que huit ans, un ami de valeur a pu le ramener à la vie, mais je ne peux pas rattraper le temps perdu.

Masamune essuya sa larme.

- Comme le dirai ma..fe....ma famille, éliminé un enfant qui n'a rien demander c'est commettre un meurtre et même s'il n'est pas encore né. Et je tiens à y respecter. Même si...sa conception dépasse le surnaturel j'ai envie de dire...

- Je ne suis pas le mieux placer pour vous parler de rattraper le temps perdu mais... si votre fils en exprime l'envie il ne faut pas lui retirer cette chance, peu importe le reste. Ce ne fut pas mon cas alors, j'ai décider de respecter le choix des miens, leur mère vivant avec eux pour les aider mieux que je ne saurais le faire.

Soupirant légèrement, Eikichi vint se frotter la nuque.

- Oui, je conçois que vos paroles sont juste mais... cela s'applique uniquement à partir du troisième mois. Dans votre cas, si je puis me permettre, vous devez au bas mot n'en avoir que pour un mois tout au plus, d'où que j'ai dis que vous aviez encore le choix.

- QUOI UN MOIS ! Mais ça fait que trois jours que l'autre m'a violé !

Masamune se tut après cela.

- Excuse moi... on peu se tutoyer je pense. Je ne voulais pas m'emporter...

Elle mit sa tête entre ses mains.

- Qu'est-ce que je vais dire à Ninian moi maintenant...

Eikichi fit un bon en arrière, finissant par tomber à la renverse tant il avait été surprit par la soudaine gueulée de la jeune femme.

- Euuuuh... d'accord...

Se secouant vivement la tête pour se reprendre, il vint se relever, s'avançant vers la jeune femme.

- Je peux peut-être me tromper mais... au vue des rondeur de votre ventre, pardon, je veux dire de ton ventre, on ne devinerait pas que tout ne semble avoir lieu que... depuis trois jours. Après, si tu le permet, je peux te faire passer un rapide examen pour confirmer la nature exacte du développement de ton petit.

Tout de même intrigué d'entendre le nom de sa première épouse être prononcé par la jeune femme, il haussa légèrement les épaules.

- Ninian est quelqu'un de très compréhensible. Je ne pense pas qu'elle se mettrait en colère pour un tel événement . Je dirais même plutôt qu'elle serait plutôt capable de te surprotéger et faire payer mille et un supplice à ton violeur dès qu'il aurait eu le malheur de se faire attraper. D'ordinaire, ni elle, ni son fils ne rigole avec se sujet. Ils sont généralement même intraitable là dessus.

- Il m'a encore drogué...

Avec son pied, Masamune poussa une chaise.

- Si t'es un ami de Ninian je pense pouvoir te faire confiance, assied toi que je te raconte toute l'histoire depuis le début.

Eikichi n'appréciait pas vraiment ce qu'il entendait, finissant par soupirer.

- Je trouve vraiment cela déplorable d'en arriver à de tel moyen uniquement pour...se procurer un... certain plaisir...

Ayant malgré lui un léger petit rire par la suite, il finit par prendre place sur la chaise.

- Pour tout dire... Ninian était ma première femme. Mais lorsqu'elle a mit au monde nos fils, un conflit lui a coûté la vie et j'ai été exilé de force sans pouvoir veiller sur mes fils à peine né. Le destin a fait qu'elle a pu revenir à la vie mais nos chemin ont continuer sur des route différente.

- ça fait presque trois ans que je vie sur le territoire draconique, Mes voisins de l'époque, Lady Rathian et Rathalos m'ont recueilli et se sont occuper de m'apprendre tout ce qu'ils pouvaient m'enseigner. Lorsque je suis en état de me débrouiller tout seul, j'ai retapé une maison en ruine juste à côté de celle de mes voisins, quelque jours après, mon oeil droit, Katakura Kojuro avons été réuni, mais le bonheur ne viens pas tout seul... une folle dingue appelée Maria s'amusait à massacré les dragons pour parfaire une drogue qu'elle testait sur moi à mon insu. Malheureusement quand on découvrir le poteau rose, elle avait déjà assassiné mes voisins... ils avaient deux enfants en bas âge dont Kirin qui a vu sa mère se faire tuer devant elle... je les ais adopté tout les deux en remerciement à leur parent qui se sont plier en quatre pour m'aider.

Masamune s'arrêta un moment, cette période de sa vie était encore douloureuse.

- Je te fais cadeau des détails des autres galères qu'on a eut, mais à force de me battre pour le peuple, ils ont fini par m'accepter comme l'un des leurs et je tomba sous le charme de Ninian. Notre relation c'est officialisée il y a peu. Je te vois venir en me demandant si je suis gay, bah non...

Elle soupira.

- Je suis un homme... mais par un maléfice qui touche mon vassal, ce dernier m'a changé en femme...et la suite tu la connais vu que t'en vois le résultat.

Eikichi resta silencieux tout du long qu'il écoutait le récit de Masamune, hochant simplement la tête de temps en temps.

- Je vois... en effet cela en fait un sacré paquet de péripétie en peu de temps. Néanmoins, il y a quand même eut du bon dans la part de malheur.

Riant légèrement, il vint secouer les mains devant lui.

- Ah mais, je n'ai absolument rien supposer. Je me demandais justement s'il n'y avait pas eut un tel changement dans ta condition en fait car... sans vouloir t'offenser, certaine de tes réactions sont typiquement celle d'un homme.

Il se fit cependant plus sérieux.

- Mais ce que je redoute plus dans ton histoire... c'est comment cela va se terminer... Vu que tu es proche de Ninian, qui a retrouver son statue de reine, il va s'en dire que... l'attitude de ton vassal à ton égard ne restera pas impuni, principalement maintenant qu'on sait qu'il en est venu à... te violer... et te mettre enceinte.

Venant se frotter la nuque, il eut un long soupir.

- Le seul avantage... c'est qu'au moins ainsi tu sera enfin tranquille.

- un couillon de mec comme on n'en fais plus, comme dirait un de mes ancêtres.

Masamune ne pouvait s'empêcher de regarder la porte d'entrée.

- honnêtement, je ne sais pas, il me traque sans arrêt. Quand à cette affaire je ne sais pas... jouer une double vie ne me plait pas du tout...mais je tairais cette histoire de viol...

Il soupira, chassant une nouvelle larme.

- Kojuro c'est une figure paternelle pour moi... Je ne sais même pas comment en parler à mon fils.

Eikichi préféra se passer de tout commentaire, haussant simplement les épaules. Il reprit néanmoins bien vite son sérieux.

- Je ne veux pas jouer les rabat-joie mais... tu ne pourra pas cacher bien longtemps le viole que tu as subit... principalement avec ton ventre qui s'arrondi déjà. Les gens ne sont pas bête et tôt ou tard, ils finiront bien par faire le lien entre ton vassal qui ne cesse de te traquer et ton état actuel.

Venant se gratter le menton en réfléchissant, il pencha légèrement la tête de côté.

- Pourquoi ne pas simplement lui en parler calmement et simplement ? Ce serait déjà un bon début.

» "Visite" de courtoisie