De retour

Sano se contenta d’hausser les épaules, ne sachant pas trop quoi répondre à la jeune fille.

- Je ne pourrais pas vraiment t’aider non plus, je le connais à peine et il me semble qu’il soit complètement entouré de mystère.

Néanmoins, il devait avouer que ce mystère qui entourait le jeune garçon était d’autant plus intrigant que de part le fait qu’il semblait connaitre bien plus que chose que son âge ne le sous-entendrais.

Il finit par laisser cette pensée de côté, observant les agissement des deux jeunes, semblant décidément bien parti pour plus s’amuser que vraiment s’entrainer comme prévu au départ.

Touka sourit s'abaissait à la hauteur d'enfant, elle écarta les bras.

- Et si tu venais me faire un gros câlin comme tu sais les faire ?

Elle garda le sourit.

- Tu ne veux pas me faire de la peine tout de même ?

Secouant légèrement ses ailes pour se défaire de la terre qui s’y était prise et aussi pour les sécher un peu, Chibi observa Touka tout en souriant.

- Ah tiens ? Parce que tu crois être fairplay dans ta façon de faire peut-être ? Le chantage c’est pas très sympa de la part d’une jeune fille à son père.

Néanmoins, il vint tout de même s’avancer vers la jeune fille, se prêtent aux jeux et venant se blottir dans ses bras, s’y laissant aller.

- Profite en temps que tu le peux. Je ne serais pas un gosse tout les jours.

Sano se contenta d’observer les deux jeunes en silence, ne cherchant pour l’heure pas à en comprendre d’avantage sur ce qu’ils disaient. Néanmoins, les voir tout deux ainsi joueur lui rappeler le bon vieux temps ou tout était calme dans leurs monde, sans avoir à se douté des agissements malsain d’autrui.

Perdu dans ses pensées et autre rêveries, il ne se rendit pas compte qu’il finissait peu à peu dans les bras de Morphée, s’endormant paisiblement au rythme du vent doux qui régnait dans la cours.

- Ta ta ta, baisse jamais ta garde.

Elle sorti une bombe à eau de sa tunique l'écrasant sur la tête de chibi.

- Cette fois je t'ai eu, mais merci pour le câlin, enfant ou adulte pour moi tu reste le papa que j'aime tant.

Elle lui sourit.

- Trop prévisible... mais je voulais au moins te faire plaisir.

Finissant par quitter les bras de sa fille, il se recula pour venir se secouer la tignasse pour se sécher au mieux. Une fois fait, sa tignasse n’en était que plus en bataille qu’a l’habituel.

- Heureusement que j’ai pas les cheveux long de quinze mettre... sa aurait mit trois ans à sécher.

Fichant la jeune fille, il eu un sourire en coin.

- Après, si c’est comme cela que tu le prends, ne t’étonne pas pour la suite.

- C'est sur que c'est pas tout les jours que tu te lâche un peu.

Elle sourit, se redressant.

- J'ferai une bonne grande soeur, même temporairement.

Elle s'étira de nouveau, ramassant son arme en bois.

- Allez, faut que m'entraine quand même un peu, je compte bien corriger matt de ce qu'il m'a fait subir lorsque j'ai travailler à la taverne.

- J’ai mes raisons de ne pas me laisser aller et je pense que tu les connais aussi bien que ta mère.

Gardant un léger sourire en coin, il vint croiser ses mains derrière sa tête.

- Dans le genre petit chipie oui, tu te serais entendu à merveille avec mon frère.

Soupirant, il finit par hocher la tête, ne voulant pas repenser maintenant à quelque chose qui le troublerais.

- Fait toi donc plaisir, dans mon état actuel, je ne serais même pas capable de lui tenir tête.

- Alors profite tant que tu le peux.

Elle sourit, prenant son arme.

- Il m'a à nouveau humiliée en publique cette fois.

Serrant son arme, elle transperça sa cible, s'imaginant transpercé Matt.

- J'en ai assez d'être son pion !

- Bientôt, je n’aurais plus de raison d’avoir à rester sur mes gardes. Du moins, pas s’il y a encore un envoyer d’en bas qui en a après ma réputation, bien qu’elle n’est plus digne d’être ce qu’elle était. A moins que ce ne soit ce même envoyer d'en vas qui vienne récupéré ma place? Qui sait...

Soupirant, il haussa une nouvelle fois les épaules.

- Ce type ne sait que provoquer parce qu’il se croit intouchable, mais les choses ont changés.

Finissant par venir s’asseoir sur le rebord en boit du sol, il décroisa les mains de derrière sa tête.

- Continue comme ça et il comprendra son erreur.

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