La dispute

Ganondorf eut un léger mouvement de recule.

- Tu vas pas me foutre sur la gueule ?

Il eut un sourire narquois regardant vers la fenêtre.

- Non mais t'es sérieux ? Tu me laisse le champs libre ? C'est pas un coup monter de ta part ? Je peux vraiment m'amuser avec cette fille ? Pourtant t'es le porteur du courage, non non, il y a sans doute anguille sous roche, peut-être une prochaine fois...mais là j'ai un peu laisser quelque chose sur le feu. A la prochaine !

Comme il était venu, Ganondorf s'éffaça.

- Crétin.

Matt soupira devant le comportement de Ganondorf.

- Et ça se dit seigneur du mal.

Il monta sur le dos d'Epona. Regardant la fenêtre de la chambre de son ex avant de partir au galop.

Touka sanglotait, incapable de se retirer les paroles de Matt de la tête. Elle tourna la tête vers sa lame, la fissure était bel et bien visible.

Elle attrapa un poignard, Matt lui avait donner l'ordre d'en garder un en permanence sous l'oreiller. Sa main tremblait, Doucement elle mit la lame sur son poignet, se tranchant les veines des deux bras, elle laissa son sang s'écouler, restant recroquevillée sur elle-même, elle n'avait plus goût à rien,

Dans un long soupire de mécontentement, Den pu finalement revenir vers la taverne, n’était pas mécontent d’avoir finalement pu mettre un terme au conflit d’âme qui était venu querir son aide.

*La prochaine fois, contente-toi de les bouffer, ça te fera moins de casse tête...*

*Là ramène pas ok. J’ai déjà assez de mal à me tenir tranquille sans que t’en rajoute. Franchement, un peu plus et je les aurais vraiment bouffé ses deux là.*

Gardant une main collée contre son front, Den essayant tant bien que mal de se reprendre sentant le contrecoup venir d’avoir du héberger d’autre âme et non pas des moindre. Néanmoins, il releva brusquement la tête ayant cru entendre un semblant d’engueulée puis le son d’un cheval partant au galop.

Piquant un petit sprinte, il ne mit pas long à voir qu’il ne s’agissait nul autre que de Matt qui partait.

- Tiens ? C’est pas normal ça... J’étais pourtant certain de l’avoir entendu gueuler contre quelqu’un mais il n’y a personne d’autre...

Sentant que quelque chose ne tournait pas rond, il porta son regard vers la taverne et eu un bien mauvais pressentiment. N’attendant pas d’avantage, il entra dans le bâtiment, suivant son instant qui le guidait vers la chambre qu’occupais sa fille, y trouvant justement la jeune fille mais dans un bien triste spectacle.

- TOUKA !!!

Son sang ne fit qu’un tour quand il vit tout celui que sa fille perdait. Abandonnant toute prudence, il se précipita vers elle, ne perdant pas une seul seconde de plus pour s’occuper de bande les poignets blessés de sa fille, se servant de plante et bande qu’il portait toujours dans l’une de ses petite sacoche à sa taille.

- Mais qu’est-ce qui c’est passé ?! Qu’est-ce qui t’es arrivé pour te retrouver dans cet état ?

*A mon avis, tu ne va certainement pas aimer la réponse.*

Touka sursauta lorsqu'elle entendit, elle se laissa faire, incapable de pouvoir sortir le moindre mot.

Elle releva la tête, elle avait les yeux rouge tellement qu'elle avait pleurer. Elle se jeta dans les bras de père se laissant aller à sa peine.

Den eu tout juste le temps de terminer de faire ses bandage que la fille vint se jeter dans ses bras, se laissant aller à sa peine. Il vint aussitôt la serrer dans ses bras, voulant au mieux la rassurer, bien qu’il était tout aussi inquiet pour elle qu’en colère contre celui ou celle qui aurait pu la mettre dans cet état.

- Allons, allons, du calme, tout vas bien. Je suis là maintenant, tu n’as plus à avoir peur de quoi que se soit.

- Tout...tout est ma faute...

Elle essayait de se calmer, mais rien à faire.

- Setsugekka est fissurée...

Elle resserra l'étreinte sur son père essayant de trouver du réconfort.

- Allons, que c’est-il donc passé pour que ce soit t’as faute ? Je ne comprends pas... Ce n’est pas ton genre d’agir de mauvaise façon.

Resserrant légèrement son étreinte sur sa fille, il fut légèrement surprit d’apprendre que l’épée que sa fille pouvais matérialiser était fissurée.

- Setsugekka ? Fissurée ? Mais... ce n’est pas possible. Aucune arme matérialisée à partir de sentiment ne peu...

Il ne continua pas sa phrase se rappellent certain détail qu’on lui avait jadis enseigné.

- Je vois... Aucune arme de ce type ne peu être endommagée à moins que les convictions de son créateur ne soit ébranlée au point de douter se soi-même. Je suppose que vous vous êtes un peu disputé toi et ton amoureux ? C’est pour ça qu’il serait parti à la hâte comme je l’ai vu filé ?

Posant délicatement sa main sur la tête de sa fille, il se voulait rassurant.

- Ne pleure pas. Les dispute amoureuse arrive parfois dans un couple, ce n’est pas pour cela qu’il faut en arrivé a de tel extrémité non plus.

- Je lui ai demandé qu'on reste un peu plus ensemble, lui moi et la petite.

Elle baissa la tête essayant de cacher sa marque.

- Il s'est énervé, disant que son devoir devait passé avant tout le reste.

Pleurant à nouveau à chaude larme, elle n'arrivait plus à continuer à se confier.

- Je n'suis qu'une idiote.

Den resta silencieux quand sa fille lui expliqua la raison de la dispute qui avait eu lieu, comme il s’en était douté, mais ne pu s’empêcher de compatir à la peine de la jeune fille, ne connaissant que trop bien la situation donc elle parlait.

- Quel crétin celui-là. Je peux comprendre qu’il est important d’accomplir le devoir qui nous est imposé, mais ce n’est pas une raison pour déleste sa famille. Même avec ta mère, alors que nous étions sans arrête appeler par l’ancien souverain du royaume, ce n’est pas pour autant que nous t’avions laissé tomber, bien au contraire.

Néanmoins, il vint tout de même faire en sorte que Touka relève un peu la tête, la marque qu’elle avait au front ne lui ayant pas échappé.

- Et je suppose que crétin comme il est, il n’a pas raté une occasion pour te frapper ? Ou du moins, te lancer quelque chose au visage ?

Déposant un petit bisou là ou était la marque, il vint à nouveau serrer sa fille dans ses bras.

- Allons, allons, tu n’as absolument rien à te reprocher, je te l’assure. Il n’est simplement pas encore assez ouvert d’esprit pour comprendre vraiment ce qui est réellement important. S’il préfère jouer les héro aux yeux du peuple plutôt que de prendre soin de sa propre famille, il ne tardera pas à tomber dans l’abime de la solitude.

Venant fixer sa fille dans les yeux, il se permit tout de même de lui sourit.

- Et qu’il ne vienne pas après pleurer vers nous, il n’aura reçu que ce qu’il mérite pour avoir osé te faire pleurer.