Enchaîner

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De son côté, Vokun semblait bien paré a faire comprendre la chose à Firelle, lui demandant de réfléchir deux minutes sur le fait qu'il restait ici a vouloir lui rappeler que quelque chose n'allait pas.

-A mon humble avis, celle que tu crois que je suis n'est plus de se monde. Tu t'adresse surement à un fantôme ou une ombre qui me ressemble.

Restant perchée sur lui, Vokun lui expliquait une chose, elle ne se rappelait de rien surement depuis peu, sachant qu'elle n'était pas ne hier, alors comment cela se faisait-il? Affichait un air de stupeur le temps de quelque seconde, elle secoua la tête et remis son masque d'avant.

-C'est impossible! Mensonge!! Comment penses-tu que cela soit possible, hein?!

Elle continua son élan, fixant Vokun qui ne semblait pas réagir mais soudain, il afficha un regard sévère et se libéra le bras, stoppant le mouvement de sa main, bien que la lame la lui traversa, disant qu'il ne resterait pas sans rien faire, insistant pour qu'elle réfléchisse. Fixant Vokun d'un air sauvage, elle regardait sa lame plantée dans la main de se dernier et sans comprendre pourquoi, ses yeux se radoucir quelque peu.

-Tu n'as pas hésité a te transpercer la main pour m'arrêter... Pourquoi tu prétend tenir autant à moi?

Elle retira sa dague d'un coup sec, restant posée sur Vokun mais elle s’efforçait à nouveau de rester froide, saisissant Vokun par le col de sa tunique.

-Pourquoi vouloir me faire rappeler des souvenir dont je n'ai pas connaissance? Ta précieuse Firelle te manque a se point? Si je suis celle que tu as connu, alors elle doit être morte car j'ai bien l'impression d'être son parfait opposé!!

Elle le fixait d'un air dure et sévère, bien que, à son certain malheur, quelque question se bousculaient dans sa tête. Elle se secouait la tête et portait sa main a sa tête.

-Tu embrouille mon esprit, tait toi, tait toi, tait toi!!!

Vokun se contenta d’hocher la tête en signe de négation, n’était franchement pas d’avis à donner raison à Firelle sur ce qu’elle prétendait.

- Pour l’heure, je parle à celle que je connais mais qui se cache derrière un voile qui l’empêche de se souvenir de la réalité. Ombre ou fantôme n’ont strictement rien à voir dans cette histoire car il n’y a pas deux personnes comme toi !

A sa grande surprise, sa réflexion semblait avoir fait mouche. Firelle semblait quelque peu perturbée sur le faite de ne pas se souvenir de ce qu’elle aurait pu traverser pendant tout ce temps.

- Rien de tout ceci n’est un quelconque mensonge. Je le sais parfaitement parce que cela fait déjà bien des mois que nos routes se sont croisé et que nous continuons de marcher côtes à côtes. C’est même toi qui m’as rendu le collier de ma mère que j’avais cru perdre lors d’un combat, alors qu’il se trouvait sous les ruines de l’ancienne taverne.

Vokun fut néanmoins surprit mais quelque peu rassuré de voir l’expression du regard de Firelle s’adoucir légèrement, semblant chercher à comprendre pourquoi est-ce qu’il agissait de la sorte.

- Y-a-t ’il quelque chose de mal dans tout cela ? La raison est toute pourtant toute simple. Tu es et tu resteras toujours une amie précieuse et tant que je le pourrais, je ferais en sorte que tu ne fasses pas quelque chose que tu pourrais regretter plus tard.

Néanmoins, il se crispa légèrement quand Firelle vint à retirer d’un coup sec la dague logée dans sa main, alors qu’elle venait par la suite le saisir par le col de sa tunique, lui hurlant bon nombre de question tout en prétendant une bonne liste de bêtises aussi.

- Si je m’efforce à vouloir t’aider à te souvenir de ce que tu crois ne pas avoir connaissance, c’est justement parce que je connais ton parcours et que je ne tiens pas à ce que tu redeviennes une jeune fille sans cœur que tu étais avant, ne vivant que dans la colère ! Cette Firelle dont tu sembles vouloir ignorer l’existence est mainte fois venir à mon aide et je peux le dire haut et fort que sans son aide, il y a bien longtemps que je ne serais plus là !! Je me refuse catégoriquement à accepter l’idée que cette Firelle que j’ai connu ne soit plus ! Tu es simplement revenu à ton caractère d’avant, mais rien ne t’empêche de retrouver l’attitude que tu t’étais fait après cela !!

Soutenant le regard sévère que lui jetait Firelle, la situation semblait quelque peu évoluer, sauf que Vokun n’était pas certain de savoir si cela était en bien ou en mal.

- Je n’essaie pas de t’embrouiller !! Au contraire !! J’essaie de te faire ouvrir les yeux sur une vérité que tu te refuses d’admettre !!! Si vraiment je te racontais n’importe quoi, explique moi alors pourquoi est-ce que j’en connais autant sur une jeune fille qui prêtant n’avoir jamais eu de passé ?! Auras-tu une réponse à me donner peut-être ?!

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Restant des plus calme, Vokun venait a expliquer à Firelle qu'il s'adressait à celle qu'il connaissait, se cachant de la réalité qu'elle connaissait et qu'ombre u esprit n'avait rien a voir, disant qu'elle était unique au monde.

-Alors dans se cas, explique moi comment cela se fait-il que ta Firelle n'ai plus de souvenir, mmh? Qui te dit que de mémoire de vie, je n'en ai pas du tout par un quelconque procédé?

Mais malgré le sec des mots de Firelle, Vokun restait calme, affirmant que cela faisait des mois qu'ils se connaissaient, que c'était elle qui lui avait rendu son collier qu'il croyait perdu en combat. Ne se privant pas pour saisir le haut de la tunique de Vokun, elle tira fortement dessus afin de faire céder deux bouton et saisit en main le bijou qu'il portait au cou.

-Je...Firelle t'a rapporté ça? Elle devait être gentille. Comme tu dit, une maie précieuse.

Elle porta sa main a son propre collier, lâchant de se fait prise sur le col de Vokun.

-Et sa mère était la dedans? Son esprit? Alors dit moi comment sa se fait que se soit le noir complet dans ma tête? Si je ne m'en souviens pas, c'est que rien de tout ceci n'a existé, non? Je suis un air de vengeance et de colère, je ne connais que sa. C'est impossible de changer se genre de chose.

Mais il affirmait plusieurs chose, disant connaitre Firelle, son histoire et que sans elle, il ne serait peut être plus de se monde ou aurait sombré dans un état bien pire. Il refusait de croire que Firelle était devenu se qu'elle prétend, disant qu'elle lui suffisait de redevenir celle qu'elle était devenu, peut de temps avant.

-Firelle était surement quelqu'un de bon, mais moi, je n'ai rien a voir avec elle. Comment veux tu éclaire l'ombre sans lumière? Il n'y a pas une once de lumière de lumière dans mon esprit. Ta Firelle n'est plus, point barre.

Mais dans son embrouillement, Firelle se tenait à nouveau la tête, la secouant de temps a autre tendis que Vokun affirmait ne pas lui mentir, voulant lui faire connaitre une vérité qu'elle s’efforçait de cacher car il le disait lui même, comment pouvait-il connaitre aussi bien une personne qui disait ne se souvenir de rien? A ses mots, elle lâcha le collier de Vokun, et posa ses mains au sol, de chaque côté de la tête de Vokun, s'approchant dangereusement de son visage et le fixait d'un air sérieux.

-C'est une question à laquelle je ne peux répondre car je ne connais pas la réponse. Si tu prétend vraiment que la Firelle que tu connais est belle et bien moi, comment compte tu la faire revenir? Ou son passé ses fameux souvenir? Je ne suis qu'une coquille vide, fermée alors comment compte tu remplir un objet fermé?

Vokun se contenta de soupirer, hochant légèrement la tête. Il avait beau réfléchir, lui-même ne savait pas exactement comment Firelle s’y était pris pour se privé ainsi de son passé

- J’aimerais pouvoir t’apporter une réponse claire mais... j’en suis bien incapable. Je ne sais pas par quel procédé tu en es arrivé là, mais ce dont je suis certain, c’est que oui, il s’est bien passé quelque chose pour que tu refoule tes souvenir passé. Moi-même, cela m’est arrivé après avoir connu un mélange incalculable d’émotion en un coup, puis à me faire rejeter par une personne que j’estimais. Le toute à fait en sorte que mon corps a agi de lui-même, scellant mes souvenir au plus profond de ma conscience pour me permettre de me remettre de tout cela, sans risquer de finir dingue. Mais je n’ai pu redevenir moi-même qu’avec ton aide, et celle de ta mère qui vivait dans se collier. C’est pour cette simple et unique raison que je suis persuadé qu’il t’est arrivé quelque chose de similaire, vu que tu as surement dû être au courant de la mort de mon frère que tu appréciais, ainsi que la soudaine disparition de l’esprit de ta mère.

Il vint cependant afficher un léger regard surprit quand Firelle ne se priva aucunement pour tirer sur le haut de sa tunique a en faire céder les premiers boutons et tout cela uniquement pour vérifier d’elle-même l’authenticité des paroles du jeune garçon par rapport au dit collier mentionné, tout en le prenant en main.

- Ôte moi d’un doute... ce n’est tout de même pas une proposition indirecte visant une certaine personne tout de même?

Bien qu’il était parti sur le ton de la plaisanterie pendant une fraction de seconde, il redevint sérieux peu après.

- Tu es une amie précieuse oui, et cesse donc de parler de toi à la troisième personne. Tu es et tu resteras à jamais la seule et unique Firelle que j’ai connu et que je ne connaitrais. Malheureusement, je ne saurais expliquer ce qui est arrivé à l’esprit de ta mère. Ce n’est pas moi qui ai fabriqué ce collier, il faudrait donc directement le demander à Legolas, qui te l’avait offert. Peut-être pourra-t-il te donner une réponse concrète.

Soupirant une nouvelle fois, il vint hocher à nouveau la tête, bien décidé à ne pas lâcher prise sur cette histoire.

- Cela ne veut rien dire. Pour le moment, tu es redevenu la jeune fille avide de vengeance et de colère, mais il n’est jamais impossible de changer cela. Toi-même, tu me l’as fait comprendre. Moi aussi, avant, je n’étais rien d’autre qu’une boule de colère, prêt à m’abattre sur la première personne qui me regardait d travers et c’est en restant à tes côté que j’ai appris qu’il était possible de voir le monde extérieur d’un autre point de vue.

Voyant que Firelle semblait une nouvelle fois se tenir la tête, Vokun était de plus en plus persuadé qu’ils arriveraient bientôt sur un terrain d’entente et qu’avec un peu de chance, elle ne tarderait plus trop à trouver d’elle-même la route de ses souvenirs perdus.

- Tu étais et tu es quelqu’un de bien. Il n’y a jamais d’ombre sans lumière ou de lumière sans ombre, tout n’est que crépuscule et c’est à nous d’y trouver la lumière qu’il nous faut. Rien n’est impossible quand il nous est possible de garder espoir. Ce qui fut perdu peut-être retrouvé, à condition de le vouloir. Peu importe que le chemin soit difficile ou impossible, si l’objet qui nous empêche d’accéder à la vérité est fermé et que nous n’en avons plus la clé, il nous suffit uniquement de le briser pour récupérer son contenu. C’est aussi simple que cela...

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Dans sa discutions, Vokun était persuadé qu'il était arrivé quelque chose pour que Firelle en vienne a s'effacer la mémoire, car lui même avait connu quelque chose de similaire et disait que grâce a Firelle t a l'esprit de sa mère, il avait pu revenir.

-Tu as eu de l'aide pour te sortir de la, moi je n'ai personne. Ton frère, je ne le connais pas alors de la a l'apprécier... Je n'ai plus le moindre souvenir et si tant est que j'ai du en arriver a une telle extrémité, c'est pour une bonne raison. Mais rien ne prouve que j'ai fait sa, vu que c'est le noir total dans mon esprit.

Ayant gardé le collier en main, Vokun ne se priva pas pour faire une remarque...déplacée a Firelle. Lui lançant un regard noir, elle se saisi d'une grosse écorce et frappa Vokun au visage.

-Espèce de pervers!!

*Je déraille, la? Pourquoi je réagis de la sorte?*

malgré cet épisode, Vokun disait que Firelle était une maie très cher, lui demandant au passage de cesser de se nommer a la troisième personne. Mais il ne savait pas non plus comment cela se faisait-il que sa mère était partie, pour cela, elle devait demander à un certain Legolas.

-C'est qui, ça? Encore un parfait inconnu... Et je parle de Firelle car elle comme tu la décrit, je suis son parfait opposé, ne la connaissant pas.

Dans son petit mot de devinette, il expliquait que lumière et ombre n'était rien l'un sans l'autre, il suffisait juste de VOULOIR retrouver le chemin perdu et que si un objet fermé devait être remplit, il fallait juste le briser. De cette phrase, Firelle le prit différemment.

-Ose seulement vouloir me fracasser le crane pour y remplir de ces fameu "souvenirs", la je serais sans aucune pitié. Et comment veux.tu que je veuille me souvenir de quoi que se soit si je ne me souviens de rien, hein? Va , donne moi une solution.

Vokun se permit un léger rire quand Firelle lança qu’elle était seule dans cette affaire, contrairement à Vokun qui avait reçu de l’aide de l’extérieur.

- Et moi alors ? Je compte pour du beurre ? A ton avis, j’essaie de faire quoi depuis une bonne vingtaine de minutes ? Et tu as beau être dans le « noir total » comme tu dis, cela n’empêche pas ceux qui te connaisse d’essayer de revenir en aide. Il n’y a que toi qui essai de fuir les preuves que je te donne.

Néanmoins, elle sembla réagir au quart de tour à sa petite remarque, lui valant un regard noir de la part de la jeune fille, peu après accompagné par un magnifique coup de grosse écorce en pleine figure. Il eut tout de même le réflexe d’essayer d’éviter la grosse écorce, finissant par se la recevoir en plein sur l’arcade sourcilière, celle-ci étant entailler, ne mettant pas long à faire lentement perler son sang le long de sa tempe.

- Hé bien... voilà la Firelle que je connaissais ! Toujours à démarrer au quart de tour pour ce genre de commentaire ! Déjà que tu avais réagi exactement pareil contre mon frère, sauf que lui avait eu droit de se faire imprimer le portrait sur un plateau en métal... Bref, désolé tout de même pour cette remarque très déplacée, je l’avoue.

Soupirant légèrement par la suite, il vint une nouvelle fois à hocher la tête à l’entente de la réponse de Firelle.

- Une fois de plus, ce n’est pas grave si tu ne t’en souviens pas tout de suite mais, cesse donc de dire que tu es son opposé, tu es simplement le coté sauvage qu’elle avait constamment avant notre rencontre.

Malheureusement, elle semblait avoir mal interprété sa métaphore par rapport à la façon d’ouvrir un objet fermé, venant aussitôt le menacer.

- Non mais tu le fais exprès ou quoi ? J’ai dit que je ne voulais pas croiser le fer contre toi, ce n’est pas maintenant que je fais commencer bon sang... Apprend à faire la différente entre la situation actuelle et une métaphore...

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Bien que les arguments de Vokun avaient du bon, Firelle restait malgré tout impassible.

-Pourquoi tu tiens tant que sa a se que la Firelle que tu connais te revienne? Qui te dit qu'elle n'a pas effacé sa mémoire pour e plus souffrir a se monde cruel?Qu'est ce qui garantie que si tu arrive à briser cette ombre, tu la laissera a son sort, hanté par des souvenirs douloureux?

De se fait, malgré le coup d'écorce, qui lui valu une blessure à l'arcade, il s'émerveillait a dire que la il retrouvait la Firelle d'antan, réagissant direct a se genre de propos, mais il en vint tout de même a s'excuser.

-Ça t'apprendra a faire se genre de remarque avec moi. Ton frère a du en prendre cher lui aussi, j'espère qu'il a gardé le plateau en signe de leçon.

Mais bien que Firelle disait être l'opposé e de celle que Vokun connaissait, il disait qu'elle était simplement l'état sauvage qu'elle était, bien avant leur rencontre.

-C'est une protection, détester le monde pour le ne plus souffrir, c'est un marché honnête car en échange, plus de souffrance, pas de dette a régler, pas d'attache, juste la liberté. Toi qui était comme ça, ne voudrais tu pas y retourner afin de ne plus rien avoir à faire au monde, si se n'est qu'à toi?

Mais il semblerait qu'elle est mal compris se que Vokun voulait dire, car se dernier s'énervait quelque peu.

-Mal interprétation ou mauvaise expression? Allez savoir...

Malheureusement, le sentiment qui lui trottait dans la tête commençait sérieusement à l'agacer.

-Bon j'en ai marre, si elle a perdu la mémoire c'est pour une bonne raison. Et si pour te faire taire je dois te tuer, alors tant pis!

Dans un revers de comportement radical, elle saisit Vokun à l gorge, empoigna sa dague et la leva pour ensuite la faire plonger dans direction du thorax de Vokun.

Vokun resta silencieux un moment, ne sachant pas trop quoi répondre étant donné que lui-même avait été du même avis que la Firelle actuel qu'il avait devant lui.

- Bonne question, je ne le sais pas moi-même... Ou peut-être que si... Cela est tout sauf agréable que de vivre ainsi dans l'oubli, isolé de tout et de tous, condamné à ne rien ressentir d'autre que l'ignorance et la haine...Il est vrai que ce monde est cruel, moi-même, je n'en avais strictement rien à faire de ce qui pouvais arriver. Au mieux des cas, je me riais des malheur des autre, lançant qu'ils n'avaient ainsi que ce qu'ils méritaient, mais j'étais dans l'erreur...et quoi qu'elle dise ou fasse, jamais je ne l'abandonnerais!!

Il se permit tout de même de rire légèrement à la remarque que lui fut Firelle par rapport à son petit commentaire déplacé.

- Tu vas peut être trouvé cela étrange mais je ne regrette pas ce que j'ai dit. Grâce à cela, j'ai eu la preuve que la Firelle que j'ai connu et belle et bien encore là, quelque part. Pour ce qui est de mon frère, il a vu des étoiles certes, mais il a la tête dure, donc pas de souci à se faire.

Vokun se contenta d’affirmer qu’il était d’une part d’accord avec ce que Firelle dirais, bien que certains points étaient quelque peu déroutant.

- Il est vrai qu’on y gagne beaucoup à rejeter toute forme d’attachement et d’affection, n’ayant ainsi aucune faiblesse et ne pouvant être prit en traitre par tes ennemis, mais cela reste en soit une faiblesse... La faiblesse de ne pas accepter l’amitié et le soutiens d’autrui. On y gagne bien d’avantage à être entouré de personne de confiance, partageant ainsi nos joie et nos peine, nos réussites et nos échecs, pouvant à chacun instant aider ou être aider pour continuer d’avancer et ce toujours plus loin.

Malgré cela, Firelle semblait perdre patience, comme perturber par un semblant de conscience ou voix intérieur.

- Firelle, ne fait pas ça. Tu risquerais de faire quelque chose que tu regretterais toute ta vie.

Rien à faire, Firelle semblait belle et bien décidée d’en finir avec lui, autant de par ses paroles que de par son geste, cherchant à le poignarder fatalement avec sa dague. Soupirant à cette vue, Vokun refréna un grognement tout en faisant vivement partir sa seule main valide, bien que blessée, visant non pas la main de Firelle qui tenait la dague, mais prenant la dague elle-même pour cible, frappant violemment dedans pour faire en sorte que Firelle lâche prise et que l’arme vole plus loin.

- Tu m’excuseras mais je n’ai pas sacrifié une fois ma vie pour te venir en aide pour que ce soit toi qui en finisse avec ma vie !!!

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Écoutant les explications de Vokun, Firelle restait calme, bien que certain point a faisait rire.

-Vaut mieux rire du malheur des autre que d'en pleurer. Ni dieu, ni maître, c'est ainsi que l'on est libre. Se retrouver seul est un prix a payer pour rester libre. Mais si se que tu dit est vrai, j'espère que tu mettra tes dires en applications et ne la laissera pas tomber. Si tant est bien que tu retrouve ta Firelle.

Mais elle afficha un air partagé entre le neutre et l'inquiétude, Vokun vint a dire qu'il ne regrettait pas ses paroles, ayant la preuve que la Firelle qu'il connaissait était encore parmi eux.

-C'est faux! Je ne suis pas elle! Ta Firelle est autre part, moi je suis la, mais elle n'est pas moi!!

Laissant son pic de colère diminuer, Vokun lui expliquait que tout rejeter était aussi une forme de faiblesse, ne rien savoir de ceux qui nous veulent du bien, nous aider, ne pas accepter la vérité que l'on peut être entouré tout en restant libre.

-Donc si je suis ton raisonnement, se retrouver seul c'est se montrer faible? Quelle stupidité! Qui nous dit que ceux qui nous entour ne vont pas nous trahir par la suite? Nous manipuler? Se jouer de nous? Être seul est une forme de sécurité en soit.

Mais plus les choses avançaient, plus la situations dégénérait. Vokun lui rappela de ne pas faire quelque chose qu'elle pourrait regretter mais elle ne l'entendit pas de cette oreille, poursuivant la route de la dague qui fendait l'air, jusqu'à se que Vokun, de ses griffe valide, vint donner un grand coup dans la lame afin de la dévier de sa trajectoire. Dans a course de l'arme, celle-ci se heurta au collier qu'elle portait, lui entaillant légèrement la peau. Firelle regardait le collier s'envoler, impuissante, qui tomba a terre, se heurtant a une pierre, se brisant en morceau de verre. Elle fixa à nouveau Vokun, le saisissant violemment par le col, le secouant, furieuse.

-Qu'as-tu fait?!!!

Mais elle sentit comme un malaise venir lui prendre la tête, elle lâcha prise et se releva, allant se mettre a genou au sol, la tête entre ses main.

-Ma tête...qu'est ce qu'il se passe...?

- Rire du malheur des autres ne nous apporter rien de plus que de la satisfaction personne au même titre qu’un égoïste. Il faut savoir se détacher de cela plutôt que d’en rire. Autrement, comment veux-tu que je puisse mettre mes paroles en action si tu ne fais pas un effort pour retrouver la mémoire. Tu m’explique ?

Malgré tout, Firelle continuait d’insister sur le fait qu’elle et « Firelle » n’avait absolument rien en commun et qu’elle n’était pas la jeune fille que Vokun s’efforçait au mieux de lui faire entendre raison.

- Rien n’est faux ! Tu es elle comme elle est toi ! Il faut simplement que tu arrives à accepter que tu es une part de son caractère tout simplement !

Vokun vint tout de même soupirer, voyant que la façon de Firelle de suivre son raisonnement n’était qu’en parti véridique.

- Pas tout à fait. Il faut savoir aussi entre vois entre les lignes et ne pas généraliser une idée à son simple socle. Mais accorder sa confiance à autrui et certes difficile et risquer, mais c’est cela justement qui fait en sorte que le lien n’en est que plus précieux, car on apprend véritablement à connaitre l’autre personne, sans plus de crainte de quoi que ce soit, pouvant découvrir la moindre de ses motivation et autre.

Malheureusement, la situation n’était pas du tout à son avantage et la discussion du vite prendre fin suite à son coup de griffe pour protéger sa vie de la dague de Firelle, en venant à se fait violemment saisir par le col, étant secoué bien brutalement par Firelle qui semblait fulminer plus que tout. Préférant rester silencieux à l’égard de ce qu’il venait de faire, il finit par prendre conscience de l’erreur de son geste, mais il était bien forcé de se dire aussi que s’il n’avait pas agi de la sorte, c’est sa vie qui aurait probablement pu prendre fin.

- Désolé mais je n’avais pas d’autre choix... Je ne voulais pas que ce collier qui t’était si précieux soit mêler à tout ceci, mais si je n’avais pas agi de la sorte, c’est ma vie qui se serait retrouvé brisée en morceau à l’égal de ton collier, et ça, je le sais bien que tu ne te le serais probablement jamais pardonné...

Néanmoins, il fut surprit de voir la jeune fille se relever soudainement, allant finalement se mettre à genou non loin tout en se tenant la tête entre ses mains.

- Firelle ?! QU’est-ce qui t’arrive ?!

Tout aussi perdu que semblait l’être la jeune fille, Vokun prit appui sur son seul bras valide, posant son coude contre terre pour se redresser légèrement, portant son regard inquiet mais intrigué sur Firelle.